Le 14 octobre 2024, après plusieurs mois de formation au siège de Metrologic Group, à Grenoble (France), Thomas Formet, Project Manager Canada Development, atterrissait à Montréal (Canada). Son but : étendre le développement de Metrologic Group au Canada, en collaboration avec les équipes commerciales de Metrologic Group France et USA.
Comment s’est passée ton arrivée et ton intégration à Montréal ?
Plutôt bien, je dirais ! Le Québec (province où est située la ville de Montréal) est un curieux mélange entre la France et les Etats-Unis d’Amérique. Ses habitants ont une culture du travail très américaine, malgré tout empreinte de codes français.
Le plus dépaysant, je dirai que ça a été le temps ! Je suis arrivé en plein automne, avec des températures douces, et nous entrons maintenant dans le plus fort de l’hiver, où on tombe sous les -15° avec des tempêtes de neige.
Pourquoi avoir choisi de te localiser à Montréal ?
Nous avons choisi Montréal car le Canada est un grand pays, dont la moitié de toute l’industrie aéronautique, domaine que nous ciblons, est située au Québec. Plus précisément, à Montréal.
J’ai un bureau à la Chambre du Commerce et de l’Industrie française au Canada (CCIFC). Elle a énormément de membres, et nous sommes une vingtaine physiquement dans ses bureaux, toutes et tous des Business Developers. Je trouve cela très intéressant d’être au quotidien entouré de personnes avec les mêmes objectifs que soi, même si nous ne travaillons pas dans les mêmes domaines.
Comment travailles-tu au quotidien avec les équipes de Metrologic Group ?
J’ai la chance d’avoir l’équipe commerciale France qui me soutient énormément, et qui est toujours disponible, sous réserve bien entendu du décalage horaire (6h de décalage horaire entre Montréal et Paris), pour m’aider. Et je reçois aussi beaucoup d’aide de l’équipe USA, qui est toujours prête à me donner un coup de main ou à m’orienter vers la personne la plus à même de m’aider. Je suis donc bien entouré !
Quel a été ton premier travail, ici : la prospection ?
Pour être succint, oui. Avant même de partir, je me suis constitué une liste d’entreprises évoluant dans le domaine de l’aéronautique, et j’en fais un suivi appliqué. Au début, ça a été des coups d’épée dans l’eau, surtout que les Québécois ne répondent pas de la même façon à la prospection que nous. Une fois les coutumes et les méthodes de travail comprises, les choses ont commencé à se décanter et à s’organiser.
Un des avantages de Metrologic Group ici, c’est d’avoir déjà des liens avec certaines entreprises, ce qui facilite les prises de contact. J’ai également assisté en 2024 et prévu d’assister en 2025 à certains évènements, toujours dans le domaine de l’industrie ou de l’aéronautique, pour rencontrer des acteurs intéressants pour nous, me présenter et étoffer mon carnet d’adresses.
Et au-delà de la prospection ?
J’ai un portefeuille de clients restreints à gérer, ce qui me permet d’être réactif et pro-actif à leurs demandes. Nos clients sont très contents que nous ayons maintenant quelqu’un au Canada, ça facilite énormément la prise en charge.
Comment vois-tu la suite ?
Depuis ce début d’année, les choses s’organisent, se développement, et des possibilités s’ouvrent. Si nous arrivons à les saisir, nous pouvons réellement nous installer au Canada et nouer des liens tangibles avec de nombreuses entreprises ici !
